Cad’indus : l’impression 3D, un marché mature ?
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 4 février 2014
Cela fait 5 ans que Cad’indus, en pointe sur ce marché, propose aux entreprises de tous secteurs de fabriquer leurs prototypes en impression 3D. Aujourd’hui, ce marché connaît une médiatisation intense en raison des perspectives de fabrication en petites séries et du développement de machines destinées au grand public. Mais qu’en est-il exactement sur le terrain ?
Thierry Schneider, dirigeant de Cad’indus et précurseur de l’impression 3D, modère l’enthousiasme médiatique actuel autour de ce sujet car la technologie 3D reste une affaire complexe et encore émergente. « L’intense médiatisation autour de la démocratisation des imprimantes 3D ne doit pas faire oublier les contraintes de l’outil. On peut s’amuser à créer des figurines ou des petits bijoux chez soi, mais quand j’entends parler d’ustensiles de cuisine, je pose la question : les résines utilisées sont-elles de qualité alimentaire ? Résistent-elles à la chaleur, à l’humidité, sont-elles photosensibles et quelle est leur tenue dans le temps ? Aujourd’hui nous sommes confrontés à des discours un peu loin de la réalité. » La réalité, c’est que les matières contenues dans les cartouches, soit des résines polymérisées lors de l’impression (et parfois du métal) sont perfectibles, à la fois sur leur composition et surtout leur durée à long terme. « Les chimistes avancent sur la question, mais je pense qu’il ne peut être question à ce jour de fabrication en série, même petite, en raison des normes et contraintes techniques liées à la fabrication de tout produit, quel qu’il soit », estime Thierry Schneider. En ce sens, on estime que le marché est encore émergent. En revanche, le niveau technologique actuel des machines est parfaitement adapté au prototypage, et ce dans tous les secteurs : médical, bijouterie, jouet, outillage… sans oublier le vaste monde de l’industrie.
Répondre à toute demande de prototype, et rapidement
Aujourd’hui, les imprimantes 3D grand public sont disponibles au prix de… 200 à 800 euros. Pour acquérir une machine professionnelle, il convient d’ajouter un zéro à ces chiffres et Cad’indus en possède deux (et bientôt une troisième), sans compter les consommables qui restent chers malgré la plus grande diffusion des machines : « Les machines professionnelles permettent le traitement simultané de plusieurs matières ou couleurs, et sont extrêmement précises dans les mesures des objets fabriqués ». Et de citer l’exemple d’un fabricant de billes pour balltrap qui a fait étudier un prototype chez Cad’indus « On a réussi à produire plusieurs prototypes de billes au dixième de gramme près et le client a pu les tester pour choisir la meilleure », indique Thierry Schneider. Ceci dit, Cad’indus répond à toutes les demandes de prototypage, pour des objets petits ou grands, grâce aux liens entretenus avec des partenaires qui traitent d’autres dimensions ou matières. « Travailler en réseau est important dans notre métier. Ce que le client attend en priorité, c’est une livraison rapide du prototype, pour pouvoir avancer sur son projet. Il arrive fréquemment que nous imprimions l’objet de nuit, puis nous l’envoyons par transporteur express. Nous privilégions la qualité du service et du conseil au client, que nous permet notre expérience dans tous les contextes industriels ». Car le domaine du prototypage 3D a de quoi donner le vertige : il est tout simplement illimité.
Contact : Cad’indus, Parc des Collines, 26 rue Victor Schoelcher à Mulhouse
03 89 33 13 80 – www.cadindus.fr