Le Comptoir du Az’Art Bartenheim, les histoires florales empreintes de poésie, signées Nadia Krummenacher
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 29 janvier 2024
Parce que la fleur fait partie de son quotidien depuis toujours, Nadia Krummenacher a choisi d’en faire son métier. Elle ouvre son Comptoir du Az’Art le 9 octobre 2020, au coeur de la maison de ses grands parents – transformée en concept store – à Bartenheim.
Dans le jardin, sur la table, aux fenêtres… Nadia Krummenacher a grandi entourée de fleurs. « Maman les adoraient, nous avions des géraniums partout », sourit-elle à l’évocation de ce souvenir. Après le collège, Nadia rejoint le cursus classique de formation de fleuriste avec, depuis toujours, l’ambition d’ouvrir sa propre boutique. « Lorsque je venais voir mon grand père pour le goûter, je lui disais déjà que je transformerai sa grange en boutique », se souvient-elle, nostalgique.
« La fleur, il faut la choisir, la laisser vivre, respirer et l’aimer »
Nadia passe d’abord quelques années à vivre diverses expériences, à Kembs, Rixheim, puis dans le Sud, pendant un an. « C’était à Nice, j’avais postulé à une offre sur Instagram, sur un coup de tête, sans d’ailleurs trop y croire… Finalement, j’ai été prise, j’y ai découvert le côté luxe de la fleur. C’était artis-tiquement enrichissant mais cela me faisait mal au coeur de voir des créations à 50000 euros tout simplement jetées à la poubelle. La fleur, il faut la choisir, la laisser vivre, la respirer et l’aimer. » Mais c’est pourtant forte d’une énergie nouvelle qu’elle revient en Alsace et qu’elle finit par réaliser son rêve de gamine.
Un concept store floral au coeur de ses souvenirs d’enfance
Le 9 octobre 2020, Nadia Krummenacher ouvre son concept store, le Comptoir du Az’Art, là même où elle prenait le goûter aux côtés de ses grands parents, Arthur et Marguerite. Dans chacune de ses compositions florales, une histoire. « Je cherche à toucher les gens, que cela les animent », souligne-t-elle tout sourire. Parmi ses ‘’chouchous’’, les clématites, les scabieuses, ou encore la camomille pour son odeur et son côté bucolique. « Mais je les aime toutes. Chaque fleur est particulière. Elles ont toutes ce côté fluide et aérien. » Travailler la fleur est un éternel recommencement. « Il faut nettoyer les vases tous les jours, changer l’eau, arroser aussi. C’est véritablement un métier passion, fascinant. »
Des compositions florales poétiques mises en scène, parmi ses objets déco coups de cœur
La fleuriste a fait de sa boutique un concept store dans lequel elle propose des compositions florales, mais aussi ses objets de décoration coups de coeur. Un lieu surprenant, une parenthèse dans laquelle il fait bon se plonger. « Je change tout le temps de mise en scène, selon la saisonnalité, les arrivages aussi. » De véritables pépites, comme les tampons made in Alsace réalisés par la Stampelfabrik, des bougies, des ex-votos, du mobilier chiné et revisité par Maisonchinette… « Chez moi, vous ne trouverez que des marques éthiques, de l’artisanat aussi. Des objets qui racontent une histoire. » Mettre en avant d’autres artisans, c’est aussi ce qui la nourrit.
Une créativité débordante pour des challenges de taille
Nadia Krummenacher aime sa clientèle du quotidien, celle avec laquelle elle n’hésite pas à échanger quelques mots. Son univers dans l’ère du temps et partagé sur les réseaux sociaux attire également une clientèle assez jeune. Elle intervient aussi auprès des professionnels – entreprises, weddings planers ou autres sociétés d’événementiel – avec des projets, le plus souvent, hors des sentiers battus. « J’ai pu, par exemple, réaliser un chemin de table de neuf mètres de long, dans un hôtel à Bâle. C’était un challenge complètement fou. » Des projets qui lui permettent de laisser libre cours à sa créativité. « J’y pense, j’intègre, et je laisse monter la pression avant de passer à la réalisation. C’est elle qui me fait avancer », confie-t-elle.
Un jour peut-être, investir la grange de ses grands parents
Des idées, Nadia Krummenacher en nourrit pleins. À l’étroit au rez-de-chaussée de la maison familiale, elle aimerait investir la grange de ses grands parents pour proposer davantage d’objets et pourquoi pas élargir son concept avec la création d’un salon de thé. L’un de ses autres rêves serait de pouvoir planter et cultiver elle-même ses propres fleurs.
Emilie Jafrate
Photo : Avec le Comptoir du Az’Art, Nadia Krummenacher a redonné vie à la maison de ses grands parents – Marguerite et Arthur – à travers un concept store floral et artistique.
Le Comptoir du Az’Art
4, rue du Rhin , Bartenheim
06 13 39 23 57
lecomptoirduazart.com
Facebook : Le comptoir du Az’Art Bartenheim