L’Europe, un bien commun
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 8 avril 2014
Les caprices météorologiques n’y sont pour rien, mais le printemps 2014 sera chaud. Mine de rien, vont se jouer plusieurs actes qui pèseront lourd sur les facteurs économiques et surtout psychologiques de tout un chacun, dirigeants économiques inclus.
Je parle évidemment ici des deux scrutins majeurs qui balisent le paysage et pas seulement en France. Dans une région comme l’Alsace où une part considérable de l’Alsace repose sur l’Europe dans sa dimension frontalière immédiate ou dans une vision bien plus élargie, la place de la France dans ce concert est évidemment cruciale.
Dans le journal adressé à l’Espace “européen” de l’entreprise, la question mérite d’être posée, au-delà d’un jeu de mots : que représente l’Europe dans l’activité des entreprises ? La réponse appartient à chacun bien sûr, mais il est certain que bien des TPE répondront « rien du tout », voire se plaindront des contraintes réelles ou supposées.
Il n’en reste pas moins vrai qu’en Alsace, entre les 70.000 frontaliers, la part majeure dans l’industrie détenue par des entreprises non françaises dans l’industrie, le poids des institutions dans l’économie strasbourgeoise, il apparaît que cette Europe dont se revendique l’E3 est un bien commun extrêmement précieux. À nous de savoir comment le valoriser et le bonifier… Si possible.
Didier Bonnet
Chef d’édition Périscope E3-Mittelfeld