Le forum #mulhouseCvous évoque l'innovation sociale et la création d'entreprise

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 25 octobre 2014

Lors du forum #mulhouseCvous, l’un des ateliers d’hier, vendredi 24 octobre 2014, avait pour objectif de susciter l’innovation au sein de la ville, car l’entrepreneuriat est dans les gênes du territoire mulhousien. Pour atteindre une telle promesse, deux acteurs qui allient économie et social de façon différente: nous avons nommé, le groupement associatif, Siel Bleu, et Alsace Active.

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Jean-Yves Montargeron, directeur d’Alsace Active (à droite) et Jean-Michel Ricard co-directeur de Siel Bleu (à gauche)

Cette initiative de la ville de Mulhouse a rassemblé de nombreux acteurs locaux et nationaux. Et que cela plaise ou non, l’événement aura certainement provoqué le « buzz » espéré. A quelques heures de la cérémonie de clôture, la rédaction du Périscope s’est intéressée à l’un des ateliers proposés dont le thème était: favoriser l’innovation sociale et entrepreneuriale.

Deux invités majeurs: Siel Bleu et Alsace Active

Deux directeurs qui suscite l’innovation dans deux domaines différents ont été invités à savoir, Jean-Yves Montargeron, directeur d’Alsace Active (soutien de Capitaux financiers à des projets de création d’entreprises), et Jean-Michel Ricard co-directeur de Siel Bleu (Sport Initiative et Loisir Bleu qui propose le sport comme une aide thérapeutique non-médicamenteuse).

Comme des exemples de réussite économiques, ces deux chef d’entreprises ont expliqué l’ADN de leur société avant de répondre à une série de questions. Plein d’enthousiasme, le co-directeur de Siel Bleu a relaté son parcours semé d’embûches qui a suscité de nombreuses interrogations au sein du public. Comment avez-vous réussi à financer ce projet utopiste ? Car oui, il s’agit bien de proposer une offre de sport aux personnes âgés et/ou aux patients atteints de maladies chroniques comme un service monnayé. 

Il répond: « quand on veut, on peut« . Une réponse simple mais qui en dit long sur la ténacité de ce chef d’entreprise qui ne considère pas son groupement associatif comme parfait. « Il y a encore des choses à améliorer et nous faisons des tests. 10% de notre budget est destiné à la Recherche et Développement afin d’améliorer notre offre de services auprès des maisons de retraites et autres organismes de santé« , explique-t-il. 

Alsace Active a, quant à elle, soutenu la création de nombreuses entreprises en appliquant un système capitaliste à des entreprises sociales. Jean-Yves Montargeron, directeur, estime que » la matière grise est plus importante que l’aide financière« . Facile à dire…pas si sûr. Il considère que si le projet est bien rôdé, qu’il soit généré par une idée folle ou plus raisonnable, les créateurs d’entreprises trouvent toujours des moyens pour le financer grâce aux différentes aides mises en place en Alsace. Mais alors pourquoi, la jeunesse se plaint-elle ?

Le manque de communication des organismes et la diversité des aides brouillent les pistes, selon un jeune entrepreneur présent lors du débat. Il propose d’ailleurs de fédérer tous les organismes de soutien en un seul endroit ou du moins de faire circuler l’information de façon optimale.

Vers un nouveau mode de financement….le crowdfunding

Plus que de simples conférences, le forum #mulhouseCvous a la volonté de donner la parole aux citoyens pour créer la ville de demain. Les participants ne se sont pas faits priés pour prendre la parole: de nombreux professionnels mais aussi des étudiants ou jeunes diplômés qu’a souhaité écouter attentivement, Michèle Lutz, 1ère adjointe au Maire au développement économique local.

Il a été largement question du problème de financement que peuvent rencontrer les jeunes entrepreneurs. Des propositions tels que le mécénat ou le crowdfunding, financement participatif, ont été faites.

L’idée serait de mettre à disposition des mulhousiens une plateforme de financement de projets locaux pour particuliers. Comme une cagnotte, les internautes donnent 5 ou 10 euros au minimum et le projet qui rassemble le plus de dons dans un délai donné remporte la cagnotte. Reste à voir si cela peut se développer à l’échelle locale. 

Malgré un début platonique, l’atelier s’est quand même terminé sur une note plus concrète grâce à l’initiative des citoyens mulhousiens ! 

Sarah Meliani

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