For-Mining d’Omicron 21

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 9 septembre 2024

For-Mining d’Omicron 21 est une ferme de Minage en Alsace créée il y a trois ans par Quentin Hopp. Un projet concrétisé en parallèle de son master banques et finances et auquel il se consacre désormais entièrement.

L’histoire démarre en plein Covid, sur une envie d’investir. Quentin Hopp – 20 ans – achète alors son premier « Miner ». Une machine qui permet de sécuriser et valider les transactions bitcoin pour en créer des nouveaux. Ce sont les frais de transaction qui rémunèrent les  »mineurs ». Une machine se paye à l’issue de la première année et les bénéfices arrivent dès la deuxième.

1000 machines installées au Canada pour un total de 480 clients

Après deux ans d’existence, For-Mining d’Omicron 21, c’est désormais un parc de plus de 1000 machines installées au Canada pour un total de 480 clients. « L’énergie pour faire tourner les machines coûte trois fois moins cher là-bas. Cela veut donc dire davantage de rendement », explique Quentin Hopp, aujourd’hui 23 ans. Des machines qui peuvent également être installées à domicile, pour du « Home Mining », mais avec des contraintes de chaleur et de bruit liées à leur fonctionnement.

Une chaleur réutilisée

Son public cible reste le dirigeant d’entreprise. « Des entrepreneurs en petite difficulté à la recherche d’une nouvelle source de revenus ou en quête de diversification de leur activité, explique Quentin Hopp. Certains aussi choisissent d’investir parce qu’ils ont été déçus par les banques ». Des clients issus du BTP, de la tech’, mais aussi des agents immobiliers. L’un de ses clients installé en Bretagne a même fait de la production de chaleur un atout. « C’est un agriculteur qui utilise cette chaleur pour chauffer ses serres et faire pousser des tomates. Nous lui avons installé cinq machines pour commencer ». Dans le Sud de la France, un autre client utilise cette chaleur pour chauffer sa piscine l’hiver. Une piste qui pourrait être poussée davantage avec de nombreux axes de développement. « La technologie évolue. En Europe, certains fabricants utilisent la même puce que celle que l’on trouve dans nos machines pour les chaudières et radiateurs. »

De nouveaux hébergements à l’étude

D’autres pistes d’hébergements sont à l’étude. « Certains ont choisi les Emirats Arabes Unis mais le souci, c’est qu’il y fait toujours très chaud. Les machines ne durent qu’un an, un an et demi. Nous récupérons d’ailleurs bien souvent ces clients là. L’électricité est plus chère au Canada, mais nous avons une vraie technicité et nous assurons le nettoyage des machines. ». Des pays comme le Paraguay ou le Kenya font figure de futurs candidats. « Là bas, il y a énormément d’énergie créée mais personne pour l’utiliser. Cela permet une redistribution de cette énergie électrique à des parcs machines. »

Un univers à démocratiser

Le « Mining » est un nouveau monde en développement, avec son jargon et son fonctionnement spécifique. Un univers que Quentin Hopp souhaite démocratiser. « Quand on parle cryptomonnaie on pense trop souvent à « arnaque ». Il faut le faire comprendre, l’expliquer avec des mots simples. Nous mettons en place des projets fiables. ». Quentin Hopp et ses équipes mettent en place la machine, la configurent et assurent le SAV. Sa société a réalisé 1 million de chiffre d’affaires la première année, 7 millions sur les trois premiers mois du deuxième exercice.

Emilie Jafrate

Légende : Quentin Hopp et l’un de ses « Miner », une machine permettant de sécuriser et valider les transactions de cryptomonnaie. DR

For-Mining d’Omicron 21
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