Centre de conférences de la SIM : chantier démarré
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 2 mai 2020
Annoncé depuis plusieurs années, le centre de conférences de la SIM (société Industrielle de Mulhouse) est désormais sur les rails avec un budget et un concept revus. Très attendu par les professionnels, idéalement placé, il apportera une valeur ajoutée certaine à son environnement professionnel du Sud-Alsace, et constitue un offre nouvelle pour tous les congressistes de France et au-delà.
Le lancement a eu lieu en présence de nombreux adhérents à la SIM et de tous les financeurs. Le centre de conférences construit par le cabinet DEA Architectes, qui s’est adapté à des contraintes physiques et budgétaires complexes, comprendra trois espaces complémentaires mêlant nouvelle construction et espaces anciens : un hémicycle de 208 places en gradins construit dans l’enveloppe de la salle “Erasme”, les deux grandes salles existantes situées dans le bâtiment principal, et un nouvel espace “réceptif” de plus de 250 m, coursive qui assurera la liaison entre l’hémicycle et le bâtiment principal.
Fin du chantier prévue mi-2021
Le projet est estimé à 2,3 millions d’euros hors foncier mis à disposition par la SIM, dont 2 millions d’euros financés par la Région Grand Est, le Conseil Départemental du Haut-Rhin, la m2A et la CCI sous forme de subventions.
Ce lieu central de l’activité économique et culturelle du Sud-Alsace accueillera des conventions, expositions et congrès locaux ou venus d’ailleurs, en étroite relation avec les acteurs du réceptif du territoire, tels que l’Office du tourisme et des congrès, le Parc Expo et les musées de la Ville. Fin du chantier prévu pour mi-2021 selon Guillaume Delemazure.
Petit rappel : Lieu d’histoire et de créativité, la SIM poursuit son rôle de fédérateur des acteurs économiques du territoire depuis 1826. Hier, elle donnait naissance au jardin zoologique, à l’école de chimie et à de grandes entreprises du territoire. Aujourd’hui, elle impulse et soutient des projets tels que Motoco & co ou KMØ, poursuivant ainsi l’œuvre initiée par ses fondateurs.
Béatrice Fauroux