DTZ : « L’E3 reste en tête des parcs tertiaires »
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 14 avril 2014
Forte de sa présence dans plus de 50 pays et comptant plus de 48.000 collaborateurs, DTZ s’affiche « comme un leader mondial dans l’immobilier d’entreprise ». Son implantation dans l’E3 est l’une des 14 que compte l’opérateur en région.
« Nous observons en particulier une belle performance de l’E3 au second semestre 2013 », constate la note diffusée par DTZ à propos du marché tertiaire strasbourgeois, qui souligne au passage la vigueur nouvelle de la Plaine des Bouchers, grâce au parc tertiaire. Les statistiques vont à l’appui de cette affirmation, avec toutefois le constat que dans l’E3 comme ailleurs à Strasbourg, la taille moyenne des transactions se réduit, avec une moyenne de 153 m2 dans notre quartier. L’étude pointe par ailleurs la faiblesse de l’offre de neuf disponible immédiatement dans l’E3, en correction pour 2014 grâce au Beverly (lire l’article consacré à BNP Paribas Real Estate) puis le Wave Park pour 2015. « L’E3 reste en tête des parcs tertiaires de la ville. Nous observons néanmoins que les parcs ne captent pas tout. Les patrons sont attentifs à la présence de services aux salariés et aux entreprises qui existent tous en ville », constate l’étude DTZ.
Le Wacken pour relancer l’offre
Celle-ci présente d’ailleurs la prochaine livraison de plusieurs immeubles dans les nouveaux quartiers de l’axe Deux Rives, dont plusieurs réalisations architecturalement ambitieuses. Également mise en valeur, la cohérence du plan de développement du quartier du Wacken, à proximité immédiate du Parlement européen : le quartier d’affaires prévoit 70.000 m2, dont 30.000 destinés à l’institution, ainsi que la création d’un parc des expositions directement rattaché au Palais des congrès, en cours d’agrandissement. Pour DTZ, cette offre nouvelle est d’autant plus importante que, comme ses confrères, l’opérateur constate la saturation croissante de l’E3, surtout en matière de locaux neufs.
À souligner aussi les informations d’ordre général communiquées dans le cadre de l’étude, qui permettent de relativiser le marché tertiaire à Strasbourg. « Les surfaces disponibles ne représentent que 5,5 % du total des bureaux recensés à Strasbourg », observe DTZ. Un taux qui place Strasbourg dans les meilleurs en France, mais qu’il faut aussitôt relativiser : « Si le rythme actuel d’écoulement se maintenait, il faudrait au minimum 4 ans pour placer cette offre, ce qui n’est pas très bon ». Il faut aussi savoir que la CUS compte environ 3 millions de m2 de bureaux, environ 500.000 m2 dédiés à la quarantaine d’institutions européennes qui ont leur siège à Strasbourg.
Didier Bonnet
Contact : 13 av. de l’Europe à Schiltigheim – 03 88 18 55 55 – www.strasbourg.dtz-immo.fr