Aalberts Surface Treatment : traitement de surface pour les industries

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 28 août 2019

Aalberts Surface Treatment développe et applique des traitements de surface de haute qualité destinés à l’industrie et à la production. L’entreprise investit actuellement sur son site de Pulversheim.

Améliorer les propriétés des composants
Aalberts Surface Treatment – anciennement Impreglon – réalise des revêtements de surface sur des pièces métalliques pour améliorer leurs caractéristiques. «Nous proposons à nos clients des solutions diverses: anti-corrosion, anti-adhérence, protection contre les attaques chimiques, résistance à l’usure, dureté, glissement, traction, isolation thermique, etc.», indique Michel Basler, directeur général. «Nous utilisons pour cela différents types de procédés: projection polymère, projection HVOF, projection plasma, projection arc électrique, ou encore, projection flamme». Les revêtements ont pour but d’améliorer les propriétés des composants. «Nous aidons ainsi nos clients à optimiser leurs process de fabrication, à maîtriser leurs coûts et à réduire la fréquence des interventions de maintenance».

Un marché de niche
Aalberts Surface Treatment évolue dans un marché de niche. Aujourd’hui, son plus gros client est issu du domaine de l’énergie. Ensuite, c’est l’industrie ferroviaire. «Nous travaillons aussi avec des industries dans l’automobile, le plastique, l’emballage, l’imprimerie, le cartonnage, l’alimentaire…». Aalberts Surface Treatment traite des pièces à l’unité ou en série tels que des cylindres, coussinets de voie, tiges de vérin, plaques d’assise, bacs à colle/encre, moules, échangeurs thermiques, aubes de turbine… «Nous travaillons aussi bien sur des petites pièces que sur des pièces pouvant faire jusqu’à 5 mètres de long et 2,5 tonnes. Nous pouvons intervenir sur des pièces neuves ou effectuer de la réparation».

Un développement à l’export
Aalberts Surface Treatment, en quelques chiffres, c’est : une trentaine de collaborateurs, 15 lignes de production et un chiffre d’affaires annuel de 5 millions d’euros ces deux dernières années. «Nous avons entre 100 et 150 clients, dont 80% se situent dans un rayon de 200km autour de notre site. Nous avons aussi quelques clients dans le reste de la France et nous faisons un peu d’export. Ces prochaines années, nous voudrions renforcer notre présence en Allemagne du Sud et en Suisse, et nous avons également une importante activité de développement en France». L’entreprise travaille en moyenne sur 2000 références de pièces à l’année. «La qualité des prestations et le respect des délais de livraison sont nos priorités. Nous veillons à assurer un parfait déroulement de toutes les opérations, qu’il s’agisse de la logistique, du traitement des pièces, de leur stockage ou de leur livraison».

Plusieurs axes de développement
Aujourd’hui, Michel Basler a pour ambition de mettre en place une nouvelle stratégie commerciale pour diversifier les marchés de son entreprise. «Dans un premier temps, nous allons surtout viser le secteur de l’alimentaire pour le développer davantage. A moyen terme, nous souhaitons aussi travailler avec les secteurs du médical et de l’aéronautique. Cela demande de répondre à certains standards de qualité et de certifications. Nous sommes en train de travailler pour les mettre en place ou les améliorer. Nous sommes déjà certifiés ISO 9001. Nous voulons aussi collaborer avec des PME locales qui conçoivent des machines particulières et spécialisées». Pour faire face à ce développement, l’entreprise vise une moyenne d’une embauche par an ces cinq prochaines années.

Une réorganisation du site
Si l’entreprise est implantée à Pulversheim depuis 1999, elle attendra l’année prochaine pour célébrer ses 20 ans, car elle réorganise actuellement son site de production. «Nous disposons à l’heure actuelle de 4000m2 de locaux – avec ateliers de production, bureaux, laboratoire qualité, etc – auxquels vont venir s’ajouter 300m2 supplémentaires. Les travaux seront achevés en automne. Nous avons aussi revu nos flux et méthodes de travail». Cette réorganisation se fait avec le soutien financier de la Région Grand Est et du groupe hollandais Aalberts qui a racheté Impreglon en 2015. «Le coût des travaux s’élève à 500000€ en comptant aussi le fait que nous automatisons et améliorons nos process de fabrication». Par la suite, Aalberts Surface Treatment a d’autres projets sur le feu. «Nous avons prévu d’investir 1,5 millions d’euros sur trois ans».

Magali Santulli

Aalberts Surface Treatment
Aire de la Thur,  Pulversheim
03 89 28 32 80
www.aalberts-st.com/fr/pulversheim