Le Parc du Petit Prince, la magie de l’histoire d’Antoine de Saint-Exupéry grandeur nature à Ungersheim

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 29 décembre 2022

Il fait partie du paysage alsacien depuis 2014. Exploité par Aérophile – le spécialiste et leader du ballon captif dans le monde – le Parc du Petit Prince et son équipe de permanents se réinventent sans cesse autour des personnages d’Antoine de Saint-Exupéry. Le Parc du Petit Prince d’Ungersheim attire, chaque année, près de 200 000 visiteurs.

Aujourd’hui responsable communication, Anaïs Wrobel est arrivée au cœur du Parc du Petit Prince en 2017, en qualité de responsable du développement international. « Le Petit Prince n’a pas de langue, pas de pays, ni de frontière » souligne-t-elle tout sourire. « Il est le deuxième roman le plus traduit au monde, après la Bible. » Ce roman d’Antoine de Saint-Exupéry, la jeune femme le relit chaque année. Et à chaque fois, elle découvre de nouveaux détails qu’elle se plaît à mettre en valeur au sein du parc. « Tout le charme de l’histoire de Saint-Exupéry se trouve dans les détails. »

Le Ballon du Roi et l’Aérobar du Buveur, les deux incontournables depuis la création

Un Parc qui a commencé à se faire une réputation autour de ses deux ballons captifs qui montent jusqu’à 150 mètres de haut : le Ballon du Roi et l’Aérobar du Buveur avec vue imprenable sur les Vosges, la Plaine d’Alsace et la Forêt Noire. Ils font partie des neuf ballons exploités par le groupe Aérophile. Un parc qui s’est étoffé depuis son ouverture en 2014. Il propose aujourd’hui une trentaine d’attractions, dont trois coaster : le Serpent, pour un voyage riche en adrénaline, Atlantic Sud, ses bûches et sa chute de 10 mètres de haut, sans oublier Pierre de Tonnerre, cette pierre qui s’est écrasée en 1492, et qui représente la toute première météorite à avoir été observée dans le monde. Mais le Parc du Petit Prince, c’est aussi trois nocturnes par saison ainsi qu’une mini-ferme et ses renards, forcément, mais aussi ses poneys, son paon blanc, ses lapins, ses moutons et ses pigeons. « Nous avons réinventé la zone réservée à nos animaux, selon la philosophie du livre » souligne Anaïs Wrobel. « Les spectacles viennent compléter l’offre de divertissement. Nos soigneurs sont présents en permanence, ce qui permet de créer du lien entre nos visiteurs, petits et grands, et nos animaux. »

Des spectacles créés de A à Z par les talents en interne

Comme Anaïs Wrobel, ils sont une bonne vingtaine de personnes, tous passionnés et polyvalents, à œuvrer au sein du Parc du Petit Prince. Un effectif qui grimpe jusqu’à 100 personnes en haute saison. Au cœur de ses collaborateurs se cachent de véritables talents. Du costume aux scénographies, en passant par le maquillage, la mise en lumière… « Chez nous, tout est fait en interne », souligne encore Anaïs Wrobel. En interne et avec le cœur. Le régisseur général des lieux, Yann Julé, fait partie des murs. Il était déjà là du temps du Bioscop. Chef de projet, il œuvre en duo avec Anaïs Wrobel à la création des spectacles. Rémi Lorchner et Hervé Schmidt, eux, sont aux manettes des deux ballons du Parc. Des pilotes aux profils et aux parcours bien différents mais qui ne se lassent pas de voler. « Toutes les six/huit minutes, nous changeons de personne. Nous volons du soir au matin avec la même montgolfière, mais à chaque fois une autre aventure. Nous, clairement, nous avons le mal du sol. » Plus de 1500 personnes peuvent voler chaque jour.

Une ouverture calquée sur les vacances scolaires de la zone B et les week-ends d’avril à début novembre

Ouvert en non-stop toute l’année en 2014, la stratégie a évolué. Elle est désormais de n’ouvrir qu’en période de vacances scolaires de la zone B et les week-ends, d’avril à début novembre. « Le choix a été de restreindre les périodes d’ouverture. De toute manière, en hiver, par exemple, les manèges ne fonctionnent pas sous les quatre degrés. » Une stratégie gagnante. Aujourd’hui, la clientèle du Parc du Petit Prince est composée à 50% de locaux, et à 15% d’étrangers. « Nous avons même déjà eu des Fidjiens », sourit Anaïs Wrobel. Et la moitié des visiteurs du parc réalisent leur première visite, preuve du potentiel des lieux.

Emilie Jafrate

Le Parc du Petit Prince
Rue de l’Espoir, Ungersheim
03 89 62 43 00
parcdupetitprince.com
Facebook : Le Parc du Petit Prince – Alsace
Instagram : Parc du Petit Prince