La sandbox d’ALEKSO à Colmar, pour être sur le « Quiviv » face aux menaces

Édition : Colmar - 15 mai 2023

Matthieu Bleger est co-fondateur de cette société de cybersécurité qui veut permettre aux petites et moyennes entreprises d’être protégées comme les grandes grâce à sa solution globale nommée Quiviv.

Il est accompagné de la directrice commerciale pour nous parler de leur solution de cybersécurité, qui inclut notamment une sandbox, entendez bac à sable. C’est un des éléments qu’on retrouve dans la solution globale. Sophie Dubos commence : « Nous ne vendons pas de bac à sable mais nous en proposons le service. Le produit coûte environ 40 000€ à l’achat. Les grandes sociétés ont le budget pour ça, mais les plus petites structures sont tout aussi attaquables. » Elle nous assure même que « les TPE, PME, collectivités, pas assez sécurisées, représentent des proies de choix pour les hackers. Ils peuvent récupérer beaucoup d’argent. » Alekso répond aux besoins des entre-prises, en faisant les investissements dans des technologies complexes mais éprouvées comme une sandbox.

Qu’est-ce que ce bac à sable ?

Le service nous est présenté par Matthieu Bleger. Il s’agit donc d’un bac, baptisé ATLAS©, dans lequel vont passer toutes les menaces potentielles. Il va, par exemple, recevoir un élément envoyé qui est peut-être dangereux. « La sandbox va analyser le comportement de la menace non-identifiée, elle va simuler ce qui se produirait si elle arrivait sur un serveur ou dans une boîte mail. » Ce service est composé d’une intelligence artificielle, « une IA développée par Alekso qui va essayer de trouver et rassembler tous les points de convergence montrant que le contenu du mail ou les liens inclus sont de nature malveillante ou non » détaille le co-fondateur. La directrice commerciale voulant ajouter que « cette IA améliore la performance de détection et vient en appui de l’humain. C’est un expert de l’entreprise qui prend la décision finale de laisser passer ou de neutraliser l’élément ».

Alekso

Des experts en cybersécurité, il y en a vingt dans cette jeune pousse créée en 2018. La solution est financièrement accessible pour différents professionnels. Des viticulteurs de la région ont déjà choisi Alekso nous confie Matthieu Bleger, avec détails : « ils reçoivent des courriers électroniques, diffusent par mailing et échangent avec leurs clients. Ne pas être protégé leur ferait courir un risque financier et ternirait leur réputation. » Sophie Dubos abonde avec un souvenir : « les serveurs d’une étude notariale ont été attaqués il y a quelque temps. Elle risquait de perdre ses données. C’est nous qui sommes intervenus et depuis, cette étude a choisi de se protéger avec les solutions d’Alekso. » Matthieu Bleger, lui, est fier de voir son entreprise reconnue et référencée ANSSI, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information. Ça veut dire qu’elle répond aux exigences gouvernementales en matière de cybersécurité. Pour la Région, « on est le Centre de Réponse aux incidents de sécurité. Ça veut dire qu’on intervient en mode pompier en cas d’attaque d’entreprises qui travaillent avec l’institution. » Alekso est résolument tourné vers l’avenir et la protection de ses clients comme l’entreprise l’a montré lors de sa présence au FIC, le Forum International de la Cybersécurité, au mois d’avril, à Lille.

Matthieu Frey

ALEKSO
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