Que sera l'entreprise du futur ? #bzbalsace
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 15 mars 2016
Dans le cadre du festival Bizz & Buzz, la Maison de l’Entrepreneur de Mulhouse a eu l’occasion d’accueillir, mardi 15 mars 2016, trois intervenants autour de la thématique suivante: l’entreprise du futur. Compte-rendu.
« Ce festival permet de prendre conscience du champs des possibles de votre entreprise« , déclare Thiébaut Zeller, président de la commission économie numérique de la CCI Alsace qui souligne la qualité de ce festival classé dans le top 10 national des événements numérique en France par le JDD.
L’entreprise libérée
« Il vaut mieux être la tête d’une souris que la queue d’un éléphant » : c’est sur ce dicton de sa grand-mère que Franck Vu Hong, CEO chez Aepsilon, a décidé de changer son monde. Comment ? En donnant les clés et le pouvoir décisionnel à chaque consultant. Résultats : un bonheur qui induit une performance, une nouvelle dynamique et une liberté qui, selon lui, est celle de l’entreprise du futur.
Attirer la génération Z
L’entreprise du futur aura donc une nouvelle organisation managériale mais aussi un nouveau type de collaborateurs. On a tous entendu parler de la génération Y, en poste depuis quelques années maintenant, préparez-vous à accueillir leurs cadets: les Z. Ces jeunes, connectés depuis la naissance, sont prêts à aller chercher le travail où ils se trouvent à travers le monde. Leurs icônes ? Nelson Mandela. L’ entreprise rêvée ? Un cadre apprenant, contributeur et vibrant, selon Fabienne Arata, cadre dirigeante chez Manpower Group. Rien que ça… Plein de ressources, ces futurs collaborateurs seront prêt à révolutionner l’entreprise à condition de leur offrir une infrastructure technologique adéquate, des valeurs humaines et un leadership partagé.
Ubérisation et nouveaux business
Un nouveau rapport de force est né via les nouvelles plateformes. Pour Grégoire Leclerq, cofondateur de l’observatoire de l’ubérisation, les modèles économiques sont en plein bouleversement. En témoigne les plateformes telles que Booking, Airbnb... »Grâce au numérique, il n’y a pas d’ubérisation sans plateforme numérique, un meilleur service alliant rapidité et efficacité, une indépendance et une relation B to C« , explique-t-il.
Ce concept de sur-traitance, entendez par-là qu’on ne possède rien et qu’on ne produit rien a engendré six enjeux majeurs relatifs au cadre de ce concept, au modèle social, au dialogue social, aux règles fiscales, au code du travail et à l’évolution des modèles économiques. Autant de thématiques sur lesquelles les politiques devront plancher ces années à venir. Un exploit compte tenu de la dernière proposition de loi relative au travail qui se limite au salariat et n’inclut pas l’ubérisation du marché de l’emploi.
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