Oscara à Longvic, une zone et un club d’entreprises en devenir

Édition : Dijon - 1 juillet 2022

La zone industrielle de Longvic créée en 1958 avait déjà un nouveau nom, les Parcs d’Oscara, il ne lui manquait plus qu’un club des entreprises. Créé en 2020, Oscara, club d’entreprises, freiné par la crise sanitaire, a pourtant commencé le travail et planche sur les projets futurs.

Ils sont sept. Les parcs d’Oscara regroupent les parcs des Essarts, de l’Aéroport, du Château d’eau, de l’Ouche, de Beauregard, Eiffel et de la Noue. Du nom latin de l’Ouche, les parcs affichent leur diversité. « Le terme zone industrielle était un peu désuet et connoté car nous abritons aussi beaucoup de services » explique Hervé Leguai, président du club d’entreprises. Dans une zone économique dynamique qui regroupe environ 10 000 salariés et pourraient atteindre 15 000 personnes quand la zone de Beauregard affichera complet, le club d’entreprises Oscara a vu le jour en 2020. Ralenti par la Covid-19, il n’en reste pas moins actif depuis 2021. Une vingtaine d’entreprises l’ont déjà rejoint, représentant un peu moins de 1 000 salariés pour l’instant. « Notre objectif est de fédérer les entreprises autour d’un projet et de participer à l’attractivité des parcs pour faire venir des compétences. » Pour ses premières actions, le club Oscara élabore une cartographie de la zone afin de répertorier les entreprises, leur donner de la visibilité, mesurer le poids économique et le bassin d’emploi qu’elle représente mais aussi connaître la provenance des salariés afin de s’attaquer à un sujet majeur, la mobilité.

Des idées en bataille

Cheval de bataille du club, faciliter la mobilité des salariés figure parmi les priorités. « Nous plaidons pour une ligne de bus entre Chenove et Longvic qui desservirait le parc de Beauregard. » Hervé Leguai plébiscite également des bornes de recharge pour les véhicules électriques ou des installations et des pistes pour les cyclistes. « Plus nous serons nombreux au club, plus nous aurons de poids dans les décisions qui impactent nos salariés. » Outre Dijon Métropole, le club compte les acteurs de l’emploi et de la formation dans ses interlocuteurs privilégiés comme Pôle Emploi, CREATIV ou encore l’Université. Soucieux d’attirer les compétences et de les fidéliser au sein des parcs d’Oscara, le club cherche à améliorer le cadre et l’environnement de travail des collaborateurs. Une table de piquenique pour les déjeuners en extérieur ou des arbres plantés ici et là y participent. Le club Oscara mène aussi des réflexions sur l’insertion sociale et le partage de bonnes pratiques d’emploi, envisageant, par exemple, la mutualisation des compétences ou l’insertion professionnelle des publics éloignés. « Nous voulons également faciliter la transition énergétique des entreprises et engager la décarbonation de la zone en aidant les entreprises à baisser leur consommation d’énergie. Cela peut passer par des aides au diagnostic ou des subventions pour la rénovation de bâtiment. » Le 28 juin prochain, le club Oscara tiendra son assemblée générale ouverte à tous à l’Ecole des Métiers, espérant que de nouveaux membres les rejoindront avec de nouvelles idées. Pour l’heure l’adhésion annuelle n’excède pas 150 euros, selon le nombre de salariés. « Nous invitons tout le monde à adhérer ou simplement participer. »

Nadège Hubert

Oscara Club Entreprises
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