Le Périscope n°51 est arrivé, découvrez notre sommaire et notre édito !

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 3 septembre 2021

Le Périscope n°51, pour août/septembre 2021, est disponible dès aujourd’hui! Vous pouvez télécharger la version PDF du journal sur ce lien ici

Au menu de ce numéroNotre dossier du mois :  »Ces entrepreneurs qui se sont lancés durant la crise  » – Da Roberto / Végétosphère / Greenside / NALAM / Literie Gantner / Pla-Stick’s / Appalette Tourtelier Systèmes / Zengyo / GR Stratégie / MMTCI Alsace / Gexperteam / Novafen / Life Secur’ Formation Heimsbrunn / La CCI Alsace Eurométropole, l’interlocuteur privilégié des territoires / Le Bon Vieux Pot / Tino Sery / Projet DocWall / MyBootlid / « Cultivons notre bien-être », le jardin de Stéphane Fritsch en finale de la 6ème édition du Carré des Jardiniers 2021 / Gallim Energies / Le Toqué by Léa et Manu à Pfastatt / G’Sundgo Eschentzwiller / Ti Hai / Juste Là / Maison Kurtos.

Edito
Même pas peur…

La Covid-19 a rebattu les cartes du paysage économique. Les doutes ont pris les rênes du pilotage des entreprises et pour beaucoup, le regard sur leur situation professionnelle a été bouleversé. Pire, la pandémie a contraint des centaines de milliers de petites entreprises à mettre la clé sous la porte. Pourtant, pour certains, c’était l’occasion de faire le grand saut.
En 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4 % de plus qu’en 2019 (source INSEE), et ce, malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cette hausse est de nouveau portée par les immatriculations d’entreprises individuelles sous le régime du micro-entrepreneur (+ 9 %), tandis que les créations d’entreprises individuelles classiques diminuent (− 13 %). Les créations de sociétés sont stables. Les secteurs contribuant le plus à la hausse sont les activités de transports et d’entreposage (+ 22 %), le commerce (+ 9 %) et les activités immobilières (+ 10 %). À l’opposé, le nombre de créations diminue dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (− 3 %), l’enseignement (− 8 %) et les autres services aux ménages (− 1 %). Les créateurs d’entreprises individuelles en 2020 ont en moyenne 36 ans. Parmi eux, quatre sur dix sont des femmes. La tendance s’est confirmée cette année encore avec au 1er trimestre 2021, un nombre de créations d’entreprises qui s’établit à 275 616 (+ 31 % par rapport au T1 2020), dont 95 168 entreprises classiques (+ 16 %) et 180 448 micro-entrepreneurs (+ 40 %).

Tous les voyants sont au vert
La question qui se pose, c’est de savoir ce qui peut les pousser à faire ce plongeon dans l’inconnu. Dans notre dossier, on trouvera une partie des réponses. Mais une donnée est indéniable : malgré des conditions  » hostiles », beaucoup ont poursuivi leur projet entrepreneurial. Cette dynamique prend ses racines dans une tendance de fond. Les Français ont compris depuis quelques années que créer leur entreprise était une alternative solide pour, notamment, inventer leur propre chemin professionnel. Attention toutefois, chaque projet doit être pensé en passant par le questionnement sur sa viabilité. Surmonter les difficultés fait partie du quotidien des entrepreneurs. Car on ne naît pas entrepreneur, et cela nécessite dès le départ, puis de façon continue, une formation au pilotage de son entreprise. Aujourd’hui plus qu’hier, il y a des marchés porteurs, des nouvelles opportunités nées de la crise, des soutiens à la création d’entreprise. Alors oui, loin d’être un paradoxe, créer son entreprise aujourd’hui c’est bénéficier d’un contexte propice. Propice parce que l’époque que nous vivons nous pousse à revoir les modèles, repenser les codes des modalités de travail et des conditions dans lesquelles nous les exerçons. Entreprendre, créer son propre emploi devient une solution, une alternative au salariat sur un marché du travail de plus en plus tendu. Alors osons, osez.

Pierre Alain