ID Carrelage de Pascale Gherardi, l’expérience, l’expertise, l’écoute et les idées au service de tous types de projets

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 22 décembre 2021

Pascale Gherardi se lance dans le carrelage en 2003. Une aventure provoquée par une frustration… Celle du manque d’écoute et de conseil des gens du métier, alors qu’elle-même cherchait de quoi carreler son intérieur.

Absolument rien ne la prédestinait au monde du carrelage. « C’est le fruit du hasard, sourit-elle. J’étais en pleine rénovation et je cherchais des carreaux de 60 par 60. Le vendeur m’a juste dit : ‘’revenez dans quatre ans, peut être que je les aurais d’ici là’’. » Une virée au Portugal entre amis et c’est le déclic. « Nous étions dans le hall d’hôtel et nous avons simplement décidé de commercialiser des carreaux du Portugal dans la région mulhousienne, se souvient Pascal Gherardi. Personne n’avait pris le temps de prendre le temps de m’écouter, encore moins de répondre à mes attentes. Il y a avait donc de la place à prendre pour des personnes comme nous, avec l’envie d’écouter et de proposer des choses. »

Précision, technique et règlementation

C’est ainsi qu’ouvre un premier magasin du côté de Wittenheim avant d’être basculé à Kingersheim. En 2007, ID Carrelage s’installe à la Cité de l’Habitat, à Lutterbach. « Quand le premier carreleur a poussé la porte, je me suis franchement demandé ce que j’allais lui dire », glisse la gérante. Elle a fait ses armes sur le terrain, en apprenant sur le tas, à une époque où les femmes étaient rares, dans les salles d’exposition. « C’est un métier de conseil dans lequel il faut se montrer précis, technique et connaître les réglementations en constante évolution. Toute information doit être correcte et complète. Il ne faut surtout jamais hésiter à dire à son client que l’on ne sait pas et revenir vers lui avec la bonne information. »

« Beau projet ne rime pas forcément avec gros projet »

ID Carrelage se positionne aujourd’hui sur le particulier qui a envie de se faire plaisir et de sortir de l’ordinaire. « Nous avons travaillé avec des constructeurs mais il existe des enseignes bien mieux armées sur la place. Nous avons délibérément choisi de ne pas nous éparpiller mais de faire ce que nous savons faire et bien faire. » Et c’est dans cet état d’esprit que Pascale Gherardi s’est entourée d’un réseau de partenaires. « Nous pouvons vendre le plus beau produit qui soit, s’il n’est pas mis en œuvre dans les règles de l’art, c’est un produit gâché. » Pascale Gherardi aime les ‘’beaux projets’’. « Qui ne riment pas toujours avec grands projets, précise-t-elle. Ce qui nous anime, c’est cet enthousiasme de chercher des produits différents. » Et la palette est très large, du petit carreau de 2,5/2,5 au grand carreau de 3 mètres sur 1 mètre. L’entreprise livre partout en Europe. « Nous cherchons notre matière première en Italie, Espagne et Portugal. Nous sommes capables de faire le chemin inverse. Nous avons même livré une maison entière en Roumanie. Nous répondons à tous les budgets, des plus petits au carre à la feuille d’or à 2000€ le m2. »

« Oser montrer »

Le moteur de cette entreprise familiale est la curiosité. « Nous avons tous la même implication, la même envie. Nos parlons le même langage. Chaque projet nous tient à cœur. » L’équipe parcourt les salons les usines, à l’affût des dernières tendances et des avancées technologiques. « Ce que nous aimons aussi, c’est oser montrer. Sortir des demandes ordinaires. Montrer ce qui existe. » Pascale Gherardi débute toute rencontre client par une discussion. « J’ai besoin de comprendre les envies, les attentes, mais aussi de connaître le volume de la pièce en question et la dimension des murs. La plupart du temps, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, mais ils savent ce qu’ils ne veulent pas. Nous assurons le reste du chemin par notre expertise, notre œil professionnel. Il est de notre devoir de dire à nos clients ce qu’il ne faut pas faire. »

Le paradoxe séduisant du carrelage

Un monde sans limites. Le carreau a évolué. « Ce n’est plus ce morceau de carreau froid accompagné d’un joint noir, souligne Pascale Gherardi. On est parvenu à allier la facilité de vie et d’entretien du produit avec l’esthétique et l’aspect d’autres matériaux, comme le bois ou la pierre pour un rendu chaleureux avec tous les avantages de la céramique. » Pascale Gherardi se plait à recroiser ses anciens clients ou à répondre favorablement à des clients heureux de montrer le résultat final. « Le carrelage est paradoxal. D’un matériau carré, lourd et froid, on parvient à de superbes réalisations. Et je crois bien que c’est ce paradoxe-là qui me séduit. »

Emilie Jafrate