Gallim Energies, la filiale photovoltaïque du Groupe Galopin en plein boom

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 15 octobre 2021

Le groupe Galopin a lancé sa filiale solaire Gallim Energies en 2019. Un projet qui a pu aboutir grâce aux convictions européennes de Lionel Macor, son dirigeant. Par son expertise du BTP et ses compétences en énergie photovoltaïque, d’importantes perspectives de développement s’ouvrent pour cette filiale.

Il y a deux ans, à sa création, Gallim Energies proposait des solutions photovoltaïques en toiture ou dans des champs. Cette filiale vient de passer un cap et voit de nouvelles perspectives s’ouvrir grâce à l’obtention des qualifications Qualit’Enr et Qualifelec. Ces labels soutiennent les énergies renouvelables selon des critères de qualité particulièrement exigeants. Dispensés par des organismes nationaux partenaires d’EDF, ces qualifications permettent désormais à Gallim Energies d’installer et gérer des centrales photovoltaïques de puissance supérieure à 250 kVA. La filiale énergies du groupe Galopin optimise ainsi le potentiel énergétique de sites de grande envergure comme la Fromagerie Milleret à Charcenne (Haute-Saône) avec près de 4 000m2 d’ombriennes à installer sur son parking. Autre exemple, SEVESC à Saint-Cyr l’Ecole, dans le prolongement du chantier de Versailles et ses 2 000m2 de panneaux noirs anti-reflets.

Fruit d’un partenariat avec l’entreprise allemande LIMHILL
Salarié au coeur de l’entreprise Galopin – une entreprise indépendante et familiale – Lionel Macor reprend la structure en 2017 aux côtés de trois autres cadres de la société. Les quatre repreneurs ont tenu à conserver cet esprit familial caractéristique. Galopin, ce sont 120 salariés et un chiffre d’affaires qui a évolué de 25 à 45 millions d’euros en quatre ans. Résidant à Fribourg en Allemagne – une ville en pointe dans les énergies renouvelables – marié à une Allemande rencontrée en Erasmus, Lionel Macor se montre attaché aux relations transfrontalières. Gallim Energies est d’ailleurs le fruit d’un partenariat entre Galopin et l’entreprise allemande LIMHILL, spécialiste de l’installation de centrales photovoltaïques.

Un écosystème régional favorable au développement
Entre la stratégie de l’Etat en faveur de la transition énergétique et la fermeture du site de Fessenheim – dont il faudra compenser la baisse de production d’électricité – les lignes concernant le photovoltaïque bougent aujourd’hui dans le Grand Est. « Nous voyons se créer toute une filière du solaire en Alsace et en Moselle. » Deux sites industriels dédiés à la fabrication de modules photovoltaïques et à la construction de panneaux solaires de grande envergure sont installés désormais dans le Bas-Rhin et en Moselle.  » Cet écosystème régional, qui nous permet de nous approvisionner en France (et pas en Chine), en plus d’une meilleure rentabilité rendue possible par EDF pour un plus grand nombre d’investisseurs, sont des conditions très favorables à l’évolution de toute la filière. » La valeur ajoutée de Gallim Energies reste la conception des projets, en plus du panel de compétences dont dispose le groupe Galopin, jusqu’à l’installation des panneaux. « C’est un marché segmenté avec peu d’acteurs au-delà de 100m2. Sur les gros sujets, on se heurte à EDF et ENR. Il faut montrer patte blanche. Nous, nous ciblons des marchés de 100 000 à 2 millions d’euros. »

Se muscler commercialement
Le lancement et le développement de Gallim Energies a d’abord demandé un important investissement en terme de matière grise, de formation et d’énergie, pour arriver à décrocher les qualifications. « Nous cherchons à nous muscler commercialement avec l’embauche d’une personne dédiée à Gallim. Nous avons embauché un électricien et la partie conception se fait aujourd’hui en Allemagne. » Si, pour l’heure, Gallim Energies fait appel aux compétences parmi les 120 collaborateurs de Galopin, la filiale devrait accueillir une dizaine de personnes dans un avenir proche, à commencer par un responsable d’activité. Un poste occupé aujourd’hui par Lionel Macor. « Cette activité suscite des envies et de la motivation avec des perspectives d’évolution pour les collaborateurs de Galopin. C’est le jeu, nous remplacerons leur départ par du recrutement. »

Atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2025
En 2021, Gallim envisage un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, soit 5% du chiffre d’affaires de Galopin. « Nous ambitionnons de nous approcher des 10 millions d’ici 2025/2026. » Au départ, l’essentiel de l’activité de Gallim Energies était réalisé en Alsace. Aujourd’hui, 1/3 des projets reste en Alsace, les deux autres tiers sont réalisés dans le reste de la France dont la moitié sur Paris, un territoire à fort potentiel.

Emilie Jafrate

GALLIM Energies
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