
Le Périscope n°37 est arrivé: découvrez le sommaire et notre édito
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 20 novembre 2018
Le Périscope n°37, pour la période décembre 2018/janvier 2019, est disponible dès aujourd’hui.
Vous pouvez télécharger la version PDF du journal sur ce lien.
Au programme de ce numéro:
Keiflin et Fils / Bremon / Art et Faïence / Di Giusto / Reck / AZ Imprimerie / Debarra’Speed / Salon Industrie 4.0 / Cetim-Cermat / EMI / RMI / Endress+Hauser / Delpharm / Chocolaterie Abtey / Superba / Novafen / FSI France / Systancia / Stadal / Ferme Pflieger / Ferme de la Petite Prairie / ESAT de l’Adapei – Papillons Blancs d’Alsace / Groupe d’Achat Solidaire du Pays Rhénan / De Desaulles & Cie à IDRE
Notre édito:
“Entreprise 4.0”, une expression qui vous énerve ?
A force d’entendre ce terme un peu fumeux, qui ressemble plus à de la surenchère sur le progrès et l’innovation qu’à une notion bien précise, certains chefs d’entreprise sont indifférents ou agacés, c’est selon. Avec en plus, une injonction du 4.0 qui peut leur donner l’impression qu’ils sont passés à côté de quelque chose…
L’autre soir, à une réunion de chefs d’entreprise, j’ai lancé à un chef de PME de 300 personnes : «Alors, votre entreprise est-elle 4.0 ?» Il m’a répondu que oui, et m’a décrit ses process robotisés et numérisés avec le plus grand sérieux.
Ce qui compte, c’est bien la réalité non ? La surenchère des mots est à la mode… Aujourd’hui, on ne crée plus des entreprises, mais des startups. Et on ne modernise plus l’outil de production, on devient une entreprise 4.0.
Derrière les mots, les actes : un chef d’entreprise sait très bien qu’il doit innover en permanence pour se maintenir. Agiter le pompon du 4.0, c’est faire de la comm’, au fond. Cet affichage recouvre des réalités bien différentes, un sens pour chaque entreprise, à la mesure de sa taille et de ses capacités à investir.
Béatrice Fauroux
Rédactrice en chef