Pfisterer a 35 ans
Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 27 mai 2013
L’origine de l’entreprise remonte à mai 1978. Reprise par Michel Bartissol en 1998, elle a connu une croissance spectaculaire, passant de 1 à 22 personnes en 15 ans… et de 500.000 francs à 18 millions d’euros de chiffre d’affaires. Au vu des projets de l’entreprise, cette croissance ne semble pas prête de s’arrêter.
Coeur de métier : connectivité et sécurisation des réseaux électriques
Pfisterer conçoit et fabrique des solutions et produits qui sécurisent et optimisent l’alimentation électrique des réseaux basse, moyenne et haute tension. Son marché est composé des intégrateurs et installateurs qui utilisent les produits pour réaliser leurs installations.
A Illzach, plus de la moitié de l’activité consiste à vendre des solutions “groupe” à des intégrateurs haute tension comme Alstom, ainsi qu’à distribuer du matériel de réseau (câbles, accessoires…) à EDF par exemple ainsi qu’à des installateurs locaux.
10% du chiffre d’affaires concerne la vente de composants pour la basse tension (raccordement électrique, vérificateurs d’absence de tension) à des clients comme Cegelec ou Clemessy, 20% la connectique – dont des isolateurs – pour les lignes aériennes (client : RTE), le reste concerne les composants pour lignes ferroviaires destinés à la SNCF ou RFF.
Une entreprise mondialisée
Illzach est l’une des entités du groupe présent dans toute l’Europe, mais aussi à Dubaï ou Singapour : « D’un bureau commercial au départ, nous sommes devenus une entreprise de 22 personnes. Je me suis occupé du développement de Pfisterer en France et nous travaillons aujourd’hui pour Alsthom, Siemens, Schneider Electric ou encore EDF… » explique Michel Bartissol, Président de la filiale française, en charge aussi des marchés du Maghreb (Tunisie, Maroc et Algérie) ainsi que de l’Afrique francophone à partir de l’automne 2013.
Explication : « Le marché de nos produits est porteur, nos produits sont en constante évolution, les énergies alternatives se développent en Europe et les pays émergents s’équipent. Tout ceci bénéficie à Pfisterer », explique le dirigeant. L’entreprise bénéficie aussi d’un service R&D attentif aux informations qui remontent du terrain et optimise constamment sa gamme de produits, dans le sens d’une plus grande praticité et sécurité. Mais le tableau n’est pas totalement rose, avec de sérieuses contraintes qui compliquent l’activité.
Contraintes réglementaires et recrutement difficile
Tout d’abord, les normes françaises très exigeantes, au-delà de la norme européenne CEI, contraignent l’entreprise à effectuer des tests produits très onéreux (jusqu’à 500.000 euros) avant de pouvoir être qualifiés. « Cette qualification en plus des normes européennes est contraignante, les spécifications techniques sont surdimensionnées », estime Michel Bartissol.
Seconde contrainte, humaine celle-ci, concerne le recrutement. Pour faire face à sa croissance, Pfisterer recrute régulièrement des ingénieurs commerciaux spécialisés moyenne et haute tension, mais pas moyen de les faire venir à Mulhouse : « Je fais venir les candidats, je leur fais visiter la ville et les environs, ils veulent bien y séjourner quelques jours pas semaine, mais pas y habiter ». Par ailleurs élu à la CCI, Michel Bartissol estime qu’il faut oeuvrer pour mieux mettre en valeur les atouts économiques de notre région.
Contact : Pfisterer France – 03 89 319 133 | michel.bartissol@pfisterer.fr – www.pfisterer.fr
Pfisterer Group, entreprise à 100% familiale de 1.400 personnes au CA de 250 millions est le spécialiste des éléments et systèmes de contact pour les réseaux basse, moyenne et haute tension. | ||