L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Haut-Rhin

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 12 novembre 2021

Avec 77% des entreprises syndiquées représentant 70% des salariées de la branche, l’UMIH est le premier syndicat patronal. Un syndicat décliné à l’échelle départementale, pour défendre au mieux les intérêts de la profession. Dans le Haut-Rhin, l’UMIH est présidé par Jean-Jacques Better et compte 700 adhérents.

Ses missions sont multiples. L’UMIH 68 s’attache à défendre la profession. Une présence primordiale démontrée lors de la crise sanitaire. « Si nos professions ont été aidées par des mesures compensatoires, elles sont le fruit de nombreuses réunions avec l’Etat et la Préfecture, souligne Christophe Guillo, son directeur. Souvenez-vous, entre mars et mai 2020, le fond de solidarité n’atteignait que 1 500 euros par mois. Il a évolué à 10 000 euros ou 20% du chiffre d’affaires selon les structures. » Ces améliorations des dispositifs n’a été possible que par des remontées de terrains et de fortes actions de lobbying. Le syndicat patronal se bat aujourd’hui pour l’allongement des remboursements des PGE (prêts garantis par l’Etat).

L’UMIH 68 et le CFA, deux structures mais une entité
Jean-Jacques Better et Christophe Guillo sont aujourd’hui les interlocuteurs privilégiés des institutions. Il leur a fallu près de 25 ans pour en arriver là. « Les élus nous connaissent. Nous avons par exemple été consultés dans le cadre du dossier des terrasses. » Parmi les gros chantiers défendus par ce binôme, celui du CFA Hôtellerie-Restauration né en 1997 et installé à côté de la gare, dans un bâtiment qui était, début du siècle dernier, l’hôtel le plus important de Colmar. Un lieu symbolique qui célèbre cette année ses 18 ans, l’âge de la maturité. « Il n’existe que trois CFA gérés par la profession en France », souligne Jean-Jacques Better. Ce centre de formation reçoit chaque année entre 300 et 350 apprentis sur une surface de 4 000m2. Ce lieu est devenu la maison de l’hôtellerie/restauration et de la formation. « Quand on pousse la porte, on ne sait plus si nous sommes au CFA ou à l’UMIH68, s’amuse Jean-Jacques Better. Nous représentons deux structures mais une seule entité. »

26 formateurs de terrain
Les formateurs sont des femmes et des hommes de terrain, ayant leur propre entreprise ou une expérience entrepreneuriale. Un centre de formation présidé par Jean-Jacques Better et dirigé par Olivier Inard. Trois cursus de formation de niveau CAP y sont dispensés en métiers de la cuisine, métiers de la salle et restauration rapide, collective, cafétéria. Des formations qui peuvent être complétées par des mentions complémentaires option dessert sur assiette ou option traiteur. « Cette dernière a le vent en poupe avec le développement des plats à emporter », remarque le Président. Le CFA propose également une formation professionnelle sommelier, caviste, ambassadeur en gastronomie en partenariat avec le centre de formation Franck Thomas, ainsi qu’une formation découverte des métiers de la restauration, du service et de l’hébergement.

Entre 130 et 160 repas par jour réalisés par les apprentis
Ces formations sont mises en pratique sur place. Chaque jour, les apprentis réalisent entre 130 et 160 repas. « Ils fabriquent ce qu’ils consomment. Nous n’avons pas de cuisinier sur place. Cela leur permet d’appréhender les notions de timing et toutes les contraintes que l’on connait dans nos entreprises. » Un CFA ouvert sur l’extérieur qui recevra notamment Hervé This, chimiste et inventeur de la gastronomie moléculaire le 8 novembre.

Emilie Jafrate

UMIH 68
5, rue de la Gare – 68000 Colmar
03 89 30 80 00
www.umih-hautrhin.fr