Speedpack, le transport optimisé

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 10 octobre 2011

L’entreprise de transport de Jean-Luc Buchert a triplé son chiffre d’affaires depuis 2004, résultat d’un management rigoureux et professionnel dans un secteur très concurrentiel.

Le périscope, journjal économique de Mulhouse et environs - Jean-Luc Buchert - Speedpack

Jean-Luc Buchert

Jean-Luc Buchert a créé l’entreprise Speedpack après 32 ans de carrière en tant que major dans l’armée de l’air : « J’ai opté pour un reclassement dans la vie civile. Après six mois de stage dans une entreprise de transports, j’ai passé la capacité de transport et créé la Sàrl au terme d’un rachat de clientèle », résume-t-il. Aujourd’hui, l’entreprise compte 8 chauffeurs-livreurs compétents et réalise 460.000 euros de chiffre d’affaires – contre 153.000 en 2004. « Gérer l’opérationnel, c’était déjà ma compétence. J’ai dû y ajouter la dimension commerciale et nous sommes parvenus à créer une clientèle fidèle », explique J.L. Buchert dont le premier client en volume est Chronopost. Parmi les autres références principales, citons TNT, HK Courses et Joker Courses.

Spécialité : le transport express régional

Speedpack répond à des demandes de courses express régulières sur les secteurs Sundgau, Vallée de Thann et Colmar et effectue de nuit des axes qui traversent toute l’Alsace. Le travail consiste à charger les camionnettes de 12 m3 et livrer la marchandise à des centres logistiques, aéroports, etc., en assurant leur traçabilité via des lecteurs optiques. Elle assure aussi de la messagerie. « La qualité de la prestation repose sur le chauffeur, qui doit être bien sûr bon conducteur, efficace et ponctuel. Surtout, il doit bien connaître son secteur. Il ne faut pas être chauffeur par défaut, c’est un vrai métier ». C’est pourquoi Speedpack emploie ses chauffeurs sur 39 heures et leur rémunère régulièrement en heures supplémentaires, dans le cadre légal. « C’est motivant de gagner plus, et la qualité du travail s’en ressent ». A cela il faut ajouter la qualité des véhicules, systématiquement changés au bout de trois ans. Cette politique a un coût pas toujours compatible avec les appels d’offres qui privilégient souvent le moinsdisant. « Je préfère ne pas obtenir un marché que de travailler à perte », explique J.L. Buchert qui prouve qu’à terme, la qualité est payante.

BF

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