Pour l’amour des chats

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 10 juillet 2011

Catherine Fabri, sophrologue et coach, a toujours aimé les chats, et s’est lancée voici deux ans dans un élevage de chats de race : les British Longhair. Avec toute la complexité et le soin que requiert un élevage.

Catherine Fabri et un chat primé

Suite à sa visite dans un salon animalier et après plusieurs mois de recherche, Catherine Fabri qui avait eu le coup de foudre pour les British Longhair parvient à en trouver un, car ils sont rares. « Il y a à peine 25 éleveurs en France, et à peine quelques-uns pour les chats aux yeux verts que je cherchais. Il est difficile de trouver des chattes pour la reproduction, qui possèdent tous les critères correspondant au standard de la race ; idem pour le mâle. » Le mâle est arrivé peu après, et cette chatte (morte brusquement en juin, un vrai déchirement pour Catherine) a eu trois chatons en 2010 et cinq en 2011. « Je limite la reproduction à une portée par an, pour ne pas fatiguer la chatte et ne pas relever du régime agricole professionnel », explique Catherine Fabri. En effet, au-delà d’une certaine taille, l’élevage est considéré comme professionnel.

Des nouvelles de l’élevage sur le web

Soigner les chats, s’assurer de leur confort et surveiller leur santé sont des tâches prenantes, et Catherine a organisé sa vie autour d’eux : « Je leur ai consacré deux pièces en séparant bien le mâle des femelles, et en veillant à ce qu’ils ne sortent pas. Le week-end, je me rends régulièrement avec eux dans des salons dans le Grand Est et en Allemagne, pour que le public et des juges voient mes chats ». Ce qui était une lubie au début est devenu une vraie passion, et Catherine a obtenu plusieurs prix pour ses chats. Elle donne de leurs nouvelles régulièrement sur son site internet www. sugarisland.fr/sugar_chatons.html. Y figurent aussi les chatons à vendre, car elle se sépare des petits une fois qu’ils sont sevrés et éduqués à la vie sociale. Les chats de compagnie de cette race sont vendus en moyenne 800 euros, et pour la reproduction le prix monte à 1.500 euros. De nombreux appels et mails lui viennent de France et des pays limitrophes, mais les chats n’iront que chez des propriétaires qu’elle choisit avec soin. Etablir un parallèle entre l’activité professionnelle de Catherine Fabri et les chats est aisé : Via sa structure Intrago, Catherine accompagne les professionnels dans la gestion du stress notamment, et les chats ont la faculté d’absorber les tensions : « Il y a vraiment une cohérence entre ma vie professionnelle et mes chats, qui en sont en quelque sorte le prolongement », conclut-elle.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienCatherine Fabri, Elevage à Baldersheim  – 06 37 55 86 13 – www.sugarisland.fr