Cap sur le coaching

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 10 novembre 2010

Christophe Hoffstetter, ex-dirigeant de Boomerang, vient d’entamer une seconde carrière en tant que coach d’organisations, d’équipes ou de cadres. Il décrit ici le métier de coach, qui suscite parfois du scepticisme, et explique sa démarche professionnelle.

C.HOFFSTETTERChristophe Hoffstetter pose d’emblée : « La profession de coach n’est pas réglementée, ce qui fait que le terme et le métier puissent être galvaudés. Il existe plusieurs conditions pour définir le professionnel du coaching : tout d’abord, le coach doit être suivi luimême par un coach, et à long terme. En second lieu, sa démarche doit être supervisée. Ensuite, il doit se former régulièrement, et enfin il doit appartenir à un groupement professionnel reconnu ». Christophe Hoffstetter quant à lui adhère à l’International coaching federation, et précise qu’il se consacre entièrement au métier de coach. Il ne dispense pas de formation, ni d’autres prestations liées aux ressources humaines en entreprise.

«Réconcilier l’entreprise performante avec le développement de la personne»

C’est en étant accompagné lui-même avec profit dans ses fonctions précédentes qu’il a eu l’idée de se reconvertir au métier de coach. Ont suivi de longues périodes de formation à l’issue desquelles il a été prêt pour atteindre son nouveau… cap : coacher des personnes ou des équipes. « Ce métier prend du recul sur les fonctionnements d’entreprise, et je peux l’appréhender justement parce que j’ai une première carrière derrière moi : j’ai vécu un grand nombre de situations tout à fait similaires aux problématiques de mes clients ». L’objectif est de favoriser l’harmonie entre les projets de l’entreprise et ceux des personnes. Le coach peut aussi accompagner des professionnels en évolution de poste ou de carrière. Le métier semble s’apparenter en partie à celui de “psy“, et Christophe Hoffstetter ne nie pas la comparaison, au moins pour ce qui concerne la qualité de l’écoute et la disponibilité totale requises lors des entretiens.

Une démarche fondée sur la demande et non sur l’offre

L’accompagnement repose sur un programme de 10 rencontres tous les 15 jours. Cette intervention sur une longue période permet d’observer le nécessaire changement et de faire évoluer son approche : « Je ne fais pas d’audit, suivi d’une proposition d’outils. J’établis un diagnostic, et examine avec l’entreprise si on entame une démarche ou pas. Au fil des séances, j’adapte totalement mon accompagnement à la situation qui m’est exposée au fur et à mesure. Ce processus est fondé sur la demande des personnes ou des organisations, et non sur mes propositions, je n’ai pas à dire à mes clients ce qu’il faut faire ». Cette démarche doit aboutir au résultat positif du coaching : favoriser l’autonomie et le développement.

Contact : Christophe Hoffstetter, Cap Coaching – Quartier des entrepreneurs – Mer Rouge, Mulhouse
Mob 06 04 42 75 37 – Voir le profil de Christophe Hoffstetter sur VIADEO.