Les conseils d’Ariane

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 31 mai 2013

Un site internet simple, ainsi que les réseaux sociaux, sont surtout un moyen efficace pour garder le contact. Mais la vente en ligne, c’est un tout autre travail, et il ne faut pas se lancer tête baissée.

Le Périscope, actualité économique Mulhouse : Zen PC

Ariane Bourquin

Un site pour renforcer le contact

Pour une boutique, avoir un site web est indispensable, c’est une prolongation de la boutique physique. Le client potentiel va taper la marque ou le produit recherchés, et si le magasin n’existe pas sur le web, il ira voir ailleurs. Un site, c’est “no limit” : ouvert 24h sur 24h, il peut présenter d’immenses gammes de produits. Et si le client à une question, il peut envoyer un mail à toute heure. Au minimum, un site simple peut faire office de carte de visite en ligne avec juste l’essentiel : adresse, contact, vitrine de produits.

Bretzels chauds à 16h

En plus d’un site internet, une présence sur les réseaux sociaux permet d’entretenir le lien instantané avec les clients. « Avec Facebook, un boulanger peut très bien annoncer une fournée de bretzels pour 16h, cela stimule ses ventes et crée une relation affective avec ses clients », indique Ariane Bourquin. De même, un tapissier peut publier en quelques secondes la photo d’un fauteuil terminé. Communiquer sur le web n’est pas une question d’âge, mais d’intérêt et puis : « Mieux vaut parler de soi-même et de son image que de laisser les autres le faire à sa place! ».

Vente en ligne, oui mais…

Créer une e-boutique est un projet lourd. Si on ne bénéficie pas d’une certaine notoriété ou de produits exclusifs ou rares, il faudra investir beaucoup d’argent. Dans la vente en ligne, il faut bien s’entourer sur le plan informatique et maîtriser un savoir-faire pointu. « Connaître parfaitement ses produits, son marché et sa concurrence est fondamental pour qu’une e-boutique soit rentable », explique Ariane Bourquin.

Morgane Herr

carre-rouge-okwww.zenpcmulhouse.com