La “marque” Gallitelli

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 15 mai 2013

En 10 ans, l’entreprise de rénovation est passée de 3 à 40 personnes, sous la houlette de Marc Gallitelli, qui promet une qualité de service optimale à ses clients. L’entreprise ne néglige aucun détail pour satisfaire sa clientèle, le service après-vente est même programmé dans le budget de l’entreprise.

Le périscope, journal économique - gallitelli

Gallitelli réalise le chantier du Bacio, futur restaurant italien rue de la Moselle à Mulhouse qui devrait ouvrir courant juin. Le chantier comprend l’électricité (le plus gros poste), les travaux de mise aux normes (techniques, sanitaires, accessibilité) et l’aménagement avec un agenceur italien. Gallitelli assure la gestion de l’ensemble, avec 70% de production en propre.

L’entreprise Gallitelli traite 95% de chantiers pour des particuliers, avec un carnet de commandes bien rempli. « Sur chaque chantier que nous menons, il peut y avoir un souci. Notre métier, c’est de résoudre le problème rapidement car notre réactivité garantit la satisfaction du client. Alors oui, nous sommes un peu plus chers que la moyenne, mais nous suivons nos chantiers de près et déchargeons notre client de tout souci. Pour nous, c’est la clé de la réussite et c’est pourquoi Gallitelli devient une marque : nous ne vendons pas que la rénovation, mais du service ! », explique Marc Gallitelli, fils de maçon, responsable d’une entreprise de 40 personnes spécialisée dans la rénovation plutôt haut de gamme et qui réalise 3 M€ de chiffre d’affaires annuel.

Une grande disponibilité

Des horaires de fou, une disponibilité à toute épreuve : où puise-t-il cette énergie ? « Dans la satisfaction du client. Un client satisfait vous en adresse un autre. Et c’est comme cela que nous avons du travail pour nos salariés, maçons, plaquistes… et pas uniquement pour de gros chantiers ». L’image de Gallitelli qui ne travaille que dans de belles demeures est exagérée : « Ce qui compte dans un chantier, ce n’est pas son montant, mais la marge qui va faire vivre l’entreprise. Le but n’est pas de décrocher des chantiers à 100.000 euros sur lesquels l’entreprise ne gagne rien. Nous pouvons assurer la même qualité de service à tous les niveaux de budget ». Le “low cost” en rénovation coûte cher à l’entreprise, car le nombre de problèmes à résoudre consomme du personnel, du temps et de l’argent. Gallitelli prévoit 7% de SAV dans sa marge, pour pouvoir répondre aux problèmes de ses clients « immédiatement et sans discuter ».

Tirer le métier vers le haut

Respect des délais, conformité par rapport à la demande du client, réactivité en cas de problème, gestion des détails jusqu’aux camionnettes toujours impeccables, comment gère-t-on une entreprise comme celle-ci au quotidien ? Marc Gallitelli possède une garde rapprochée très efficace : « Nous avons une direction très soudée, avec ma mère qui gère mon temps personnel, mon frère maçon qui est très pro, notre conducteur de travaux et mon assistante avec laquelle je suis en relation permanente via ma tablette. Chacun a un rôle bien précis et est super-efficace. Nous sommes dans une dynamique positive, le personnel le ressent et nous avons très peu de congés maladie. Nous sommes très souples, en soirée, les jours fériés, pour aller voir nos clients et récupérons des jours de congé dès que possible ». La preuve : Marc Gallitelli devait s’atteler le 30 avril à une proposition de travaux importants pour un Parisien qui la voulait pour… le 1er mai. « Qui fait encore des devis aussi complexes une veille de jour férié ? » demande ce chef d’entreprise volubile à l’énergie hors du commun qui affirme « vouloir tirer le métier de la rénovation vers le haut ».

Béatrice Fauroux