Stallini, exemple de reprise d’entreprise

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 10 septembre 2011

L’entreprise Stallini a été reprise voici 4 ans par un ingénieur, Francis Woerner, qui souhaitait évoluer sur le plan professionnel. A la tête d’un effectif de 50 personnes, il a connu les hauts et les bas dûs à la crise mondiale et s’est doté d’outils de gestion pour mieux anticiper les aléas de la conjoncture.

journal économique de Mulhouse et environs : Stallini, reprise d'entreprise

Francis Woerner

De formation ingénieur électricien, Francis Woerner a consacré une partie de sa carrière à l’entreprise Clemessy, puis a passé 13 ans dans le groupe concurrent qu’il contribué à implanter sur le Grand Est. Au cours de sa carrière dans de grands groupes, il a acquis une culture d’entreprise fondé sur la rigueur, la mesure de la performance et les résultats. « J’ai décidé d’évoluer il y a 4 ans et ai repris l’entreprise Stallini, c’était pour moi une nouvelle aventure et j’ai pu y transposer l’essentiel de l’expérience acquise ailleurs ».

Gestion, rigueur, sécurité

Francis Woerner a notamment mis en place un système de gestion en plus du suivi comptable, soit une comptabilité analytique permettant de prévoir l’évolution de l’activité. « Dès le lendemain de la reprise, un investissement conséquent est engagé dans le développement d’un outil de gestion performant. Connaître son passé est nécessaire, mais anticiper l’avenir est vital. D’autant plus que notre activité de second oeuvre vit les crises et les reprises avec un an de retard par rapport au gros-oeuvre du bâtiment. » Quand le bâtiment va, Stallini va… un an plus tard. Et inversement
Autant dire qu’actuellement le carnet de commandes est plein, alors qu’en 2010 l’entreprise a subi le contrecoup de la crise et a dû se séparer d’une vingtaine d’intérimaires (l’effectif approchait alors des 80 personnes), ainsi que de quelques salariés. Même si la conjoncture est meilleure, la clientèle, à 90% professionnelle ou publique, n’a pas encore beaucoup de visibilité. Francis Woerner tient aussi à traçabilité des plans des bâtiments et instructions pour l’installation des appareils de chauffage et de ventilation.
Enfin, il insiste auprès de ses équipes pour un respect de la sécurité, port des EPI, etc. « Comparativement à l’industrie, la sécurité dans le bâtiment ne progresse que lentement. Qualité et sécurité sont des notions assimilables à deux wagons du même train », conclut le PDG de l’entreprise qui prévoit de revenir d’ici 2012 au niveau de chiffre d’affaires d’avant la crise, en 2008, soit 5,6 M€ contre 4,6 M€ en 2010.

Journal économique de Mulhouse et environs - Le périscope : information économique mulhousienContact : Francis Woerner, Stallini,
57 rue Jean Monnet, Parc des Collines
03 89 33 58 92
www.stallini.com

NB : EPI= équipement individuel de protection

BF