MENG, fabrication de transformateurs électriques

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 29 mars 2015

Richard Grangladen a deux vies professionnelles. Durant la première, il développe son entreprise, MENG, spécialisée dans la fabrication de transformateurs électriques. Et il consacre la seconde à développer la médiation en entreprise, destinée à lever les conflits internes et éviter les procès en prud’hommes.

Chef d’entreprise aux compétences diversifiées, Richard Grangladen possède à la fois une expérience à l’international, des connaissances techniques et une grande pratique du management. « Pour moi, reprendre MENG en 2004 était une manière de retrouver ma région et de faire quelque chose pour elle. Nous avons ensuite racheté l’entreprise Mérot Sodex en 2013 dont la gamme de puissance complète la nôtre».

MENG, électrotechnique, transformateurs électriques, Mulhouse

Richard Grangladen

Meng, fabrication de transformateurs

 

En clair, MENG fabrique des transformateurs jusqu’à 250 KVA (kilovoltampère), et Mérot-Sodex de 250 à 3000 KVA. « Ceci nous permet de bien couvrir le marché, et d’adapter le puissance des transformateurs aux demandes spécifiques. Les transformateurs médicaux, destinés à la SNCF ou à la Marine par exemple répondent à des contraintes très différentes».

Sans oublier les fabrications spéciales. Ses clients se nomment Clemessy, Véolia ou Socomec. De 2,4 millions de CA en 2004, le petit groupe est passé à 4,2 millions en 10 ans, et l’effectif de 35 à 70 personnes, dont 42 à Rixheim. « Nous sommes fiers de ce savoir-faire très spécifique qu’il faut conserver en France. Nous avons trop de savoir faire industriels qui disparaissent», estime Richard Grangladen, qui évoque notamment l’absence de formation à l’électro-bobinage, dispensé par Meng en interne. Autre cheval de bataille du chef d’entreprise : la médiation en entreprise.


MENG, électrotechnique, transformateurs électriques, Mulhouse

Prévenir les conflits dans l’entreprise

 

Membre conseil d’administration de la CGPME68 et membre de l’Association nationale des médiateurs, Richard Grangladen part du triste constat que les conflits en entreprise font perdre du temps et de l’argent aux entreprises, et donc aussi de la compétitivité. «Ancien conseiller prudh’omal, j’ai pu identifier les freins dans les conflits qui opposent les salariés aux employeurs. En particulier, il y a des indemnisations abusives par rapport à la nature du conflit: un procès coûte en moyenne 15.000 à 30.000 euros à l’employeur… Avec tout un système qui entretient et aggrave les procédures ».

A cela, selon lui, une réponse efficace : la médiation, un véritable métier qui joue un rôle préventif et évite les procès. « Dans les trois-quarts des situations, se mettre autour d’une table et se parler permet de revenir à la source du conflit et d’éviter le procès ». Via la structure indépendante qu’il a créée à cet effet, Richard Grangladen se met à la disposition des entreprises qui vivent des situations qui pourraient devenir conflictuelles.

Béatrice Fauroux

Contact : Meng SA
38 rue de Mulhouse à Rixheim
03 89 44 11 07
www.meng.fr