La Vitrine fait peau neuve

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 15 janvier 2018

Située jusqu’à présent au 53 Avenue Kennedy à Mulhouse, La Vitrine a définitivement fermé ses portes fin décembre pour mieux renaître sous la forme d’une boutique éphémère.

Créations locales et de qualité
La Vitrine est une boutique associative dédiée à la promotion et au soutien des créateurs régionaux. Lancée il y a sept ans, elle est l’un des quatre pôles d’activité de l’association Old School. « Depuis son ouverture, la Vitrine a permis à plus de trois-cent créateurs d’exposer leurs produits : bijoux, décoration, textile, musique… », explique Laura Chargelègue, responsable et unique salariée de la boutique. Si l’enseigne a su charmer et fidéliser de nombreux clients, elle cherche aujourd’hui à se renouveler.

Baisse du chiffre d’affaires et local trop étroit
« Nous commençons à nous sentir trop à l’étroit dans notre local. Le passage n’est plus suffisant devant la boutique. Nous souhaitons nous déplacer davantage vers le centre-ville à la rencontre d’autres Mulhousiens pour leur montrer que la création est accessible à tous ». L’enseigne a également constaté une baisse de son chiffre d’affaires. « Il s’élevait à 50 000€ en 2017, alors que nous sommes déjà montés à 70 000€ certaines années. Cette baisse nous a fait comprendre qu’il fallait donner un nouveau souffle au projet ».

Création d’une nouvelle association
Devenir une boutique éphémère, c’est donc le nouveau projet de la Vitrine. « Afin de se développer, la Vitrine va se séparer d’Old School et devenir une association à part entière. En avril, nous inaugurerons notre première boutique éphémère, mais nous ne savons pas encore où. Nous y resterons quatre mois avant de nous déplacer dans un autre local pour la saison hivernale. Ces boutiques éphémères ont pour but de relancer la machine, puis l’objectif est de s’installer à nouveau définitivement en centre-ville en 2019 ».

Accompagner le développement des créateurs
En attirant une nouvelle clientèle, la Vitrine espère augmenter son chiffre d’affaires et reverser les bénéfices dans l’organisation d’événements et l’accompagnement des créateurs. Les contrats avec les créateurs vont également être repensés. « Ils récupéraient 60 à 70% sur les ventes de leurs produits. Le reste servait payer nos charges et les salaires, car nous avons aussi embauché deux personnes en service civique. Nous espérons avoir les moyens d’embaucher un second salarié ».

Magali Santulli

Pour suivre l’avancée du projet : https://old-school.fr/vitrine/