Conseil Unique d’Alsace, la CCI Sud-Alsace Mulhouse pour le OUI

Édition : Mulhouse/Sud-Alsace - 21 mars 2013

Communiqué de la CCI-SAM

Le 7 avril prochain, les Alsaciens devront se prononcer sur le projet de fusion de la région et de ses
deux départements. Attentive aux répercussions d’un tel projet sur le rayonnement de l’Alsace, la
CCI Sud-Alsace Mulhouse vote d’ores et déjà OUI au Conseil Unique d’Alsace.
Le référendum sur la création d’un Collectivité Territoriale d’Alsace est une première en France.
Le projet a été voté à une large majorité en novembre dernier par les 122 membres du conseil
régional et des deux conseils généraux. Implantation du siège, répartition des services, frais
de fonctionnement,… sont autant de points soulevés qui alimentent le débat. A l’image de la
régionalisation entamée par les CCI d’Alsace, ce projet remporte l’adhésion de la CCI, comme
l’explique Jean-Pierre Lavielle, président de la CCI Sud Alsace Mulhouse.
« Comme nous l’avons déjà vérifié avec notre propre régionalisation, l’Alsace a besoin d’être forte
et unie pour rayonner au-delà de nos frontières, gagner en visibilité et en crédibilité. Mutualiser
les actions et réaliser des économies d’échelle, voilà les objectifs vers lesquels nous devons tendre,
même si ce n’est pas facile. »
« Alors oui, le siège sera basé à Strasbourg, mais cette future Collectivité Territoriale possède un
maillage sur l’ensemble du territoire : maison du département, agences régionales, collègues,
lycées, centre médico-sociaux,…. Cette représentation permettra de conserver une proximité avec le
terrain, tout en simplifiant le système et en facilitant l’accès à l’information et aux services publics.
Je reste toutefois particulièrement attentif à la place de Mulhouse dans la gouvernance de ce projet
de collectivité territoriale d’Alsace. Nous souhaitons que les pôles décisionnels soient repartis de
manière équitable sur l’ensemble du territoire. Sur ce point là, Philippe Richert a toute ma confiance.
Il nous a maintes fois assuré de son soutien et de son attachement au Sud Alsace, par son aide dans
l’accord sur le droit social des entreprises basées à l’EuroAirport, son soutien actif au projet de
desserte ferroviaire de l’aéroport, ou encore par son investissement dans le consortium des voies
navigables. »
« Le 7 avril, au moment de se prononcer, chacun doit avoir conscience qu’il s’agit là d’une chance
unique pour notre région. Et si ce n’est pas maintenant, ça ne sera pas avant 2021. Ayons l’ambition
d’un développement pour toute l’Alsace !«